Rendez-vous au point de départ habituel mais pour une ballade à pied complète pour une équipe de 4, Catherine, Patrice, Michel et Yann V.
Sur le chemin, Catherine a découvert deux grands capricornes sur la route, mais tous deux très écrasés par les voitures malheureusement.
Arrivés à la station d'Osmonde royale (Osmunda regalis) nous avons pu recenser une quinzaine de pieds très proches les un des autres.
L'osmonde royale, vivant sur des sols pauvres, acides et humides, est la plus grande fougère de France. Sa principale particularité, après sa taille, provient des sporanges (les organes de production des spores). La plupart des sporanges de fougères se trouvent sous toutes les frondes et généralement protégés par des indusies ; mais chez l'Osmonde royale, on remarque très rapidement qu'il y a deux types de frondes, des stériles, les grandes "feuilles" verte ; et les fertiles, orangés puis marron.
On peut voir sur la photo une fronde fertile qui commence à s'enrouler sur elle-même alors que la plupart sont déjà à un stade bien avancé (il n'y a pas d'indusie chez cette espère) on distingue bien qu'elle a encore la forme d'une fronde à ce stage précoce.
Une observation d'un couple de Calopteryx vierge (enfin je pense) sur une fronde d'Osmonde royale (la femelle à gauche et le mâle sur la droite).
Nous avons ensuite poursuivi la ballade en allant dans les sous-bois. Nous avons pu observer deux curiosités :
- la première était un gros bourrelet sur un merisier, sa taille était impressionnante, plus gros qu'une tête
- la seconde fut une superbe fusion de branchage
Enfin la ballade s'est terminée avec l'observation de papillons mais très rapide (la chaleur ambiante), et demoiselles. Nos tentatives de prises de photos de ces dernières, qui avaient la fâcheuse tendance à monter de plus en plus haut dans les arbustes, n'ont pas rendu la tâche facile...
Enfin Catherine a offert un pot pour se remettre de la chaleur.
Yann V.